Les asset managers ont un apétit insatiable pour les données extra-financières. Les informations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) sont un or vert dont les asset managers ne peuvent plus se passer. Certains asset managers trés pointus dans le domaine comme Mirova ou Rebeco qui prennent déjà en compte 3 périmètres de données (scope 1 (ses émissions directes), scope 2 (sa consommation d’énergie) et scope 3 (les émissions en amont et en aval de la production)) viennent de mandater deux cabinets de conseil pour peaufiner une méthodologie pour un « scope 4 » : les émissions évitées.
Or, le manque de données est un frein au déploiement de stratégies de gestion plus responsables. Il n’est pas rare que les AM utilisent une douzaine de fournisseurs de données ESG, deux fois plus qu’il y a cinq ans.
Le marché des données ESG représente 1,3 milliard de dollars en 2022, et la mise en oeuvre du règlement européen SFDR (Sustainable finance disclosure regulation) n’a fait que renforcer la demande.