La Banque centrale européenne veut mieux mesurer comment le changement climatique affecte le secteur financier, et comment ce dernier peut participer à la transition. L’institution de Francfort vient de présenter une nouvelle série d’indicateurs destinés à mieux mesurer l’impact des enjeux climatiques sur la finance. 3 catégories d’indicateurs : i) finance dite durable, ii) émissions carbones financées par les banque et iii) risque physiques liés au climat.
Le premier indicateur recense les instruments de dette affichés comme « verts », « sociaux », ou « à objectifs durables » émis ou détenus en zone euro, le second mesure l’intensité carbone des portefeuilles de titres et de prêts des institutions financières, ou leur exposition à des contreparties très émettrices de CO2 et le troisième mesure l’impact des inondations, des feux de forêt ou des tempêtes, sur la performance des portefeuilles de prêts, d’obligations ou d’actions.
Cette initiative n’est qu’à ses débuts et a pour objectif de susciter des échanges larges entre toutes les parties prenantes.