Dans un contexte économique mouvant, avec une pression concurrentielle de plus en plus exacerbée, des clients plus exigeants et un cadre règlementaire toujours plus contraignant, les acteurs du secteur bancaire doivent continuer à faire évoluer en profondeur leur stratégie et leur modèle d’activités.
Pour faire face à la concurrence des Fintech, néobanques et Gafa, les banques de détails doivent revoir leurs offres pour être davantage en phase avec les attentes et usages des clients.
Cette évolution est également une source d’optimisation des coûts opérationnels. Un juste équilibre sera néanmoins à trouver entre digitalisation, automatisation des processus et relations humaines avec les clients pour s’adapter au marché de manière cohérente dans les années à venir.
En parallèle, les banques continuent leurs chantiers règlementaires (Bâle, FRTB, SA-CR, NMRF, SFDR, etc.) pour répondre aux exigences toujours plus nombreuses et plus pressantes en matière de solidité financière, de maîtrise des risques et de gouvernance.
La lutte contre la cybercriminalité est également un sujet de préoccupation croissant qui nécessite d’importants investissements pour renforcer la sécurité des systèmes et les dispositifs de contrôles.
Toutes ces transformations et ces adaptations structurelles sont à mener au sein du secteur bancaire afin de satisfaire la clientèle, rassurer le régulateur et gagner dans le même temps en efficacité opérationnelle.
La Gestion d’Actifs a connu une croissance plutôt résiliente face à la récente volatilité des marchés et aux crises sanitaires et géopolitiques.
Cependant, le secteur connaît aujourd’hui un contexte règlementaire, financier et concurrentiel de plus en plus complexe, incitant les sociétés de gestion à réagir plus rapidement pour anticiper et s’adapter à la transformation de leur environnement.
Les règlementations sont de plus en plus nombreuses (UCITS, MiFiD2, PRIIPs, Solvency 2, AIFM, , FATCA, MAD…) et impactent les marges des sociétés de gestion qui doivent mobiliser plus de ressources pour faire face aux exigences (compliance, risques, contrôle interne et systèmes d’information).
Parallèlement, le secteur de la gestion d’actifs doit faire face aux changements des attentes et de sa clientèle. L’intégration des critères environnementaux, sociétaux et de gouvernance (ESG) dans les décisions d’allocations d’actifs est une préoccupation de plus en plus croissante des investisseurs, mais également des régulateurs.
Dans le même temps, le développement des nouvelles technologies bouscule le secteur. Avec la menace de nouveaux entrants, les gérants doivent continuer à investir dans les solutions numériques et digitales pour améliorer tant l’efficacité opérationnelle que l’expérience client.
Tous ces défis impliquent de profonds changements organisationnels, fonctionnels et humains pour l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur.
Le monde de l’Assurance s’est considérablement transformé ces dernières années. Et les entreprises du secteur continuent d’évoluer dans un paysage en profonde mutation.
Les évolutions règlementaires sont toujours plus nombreuses et plus contraignantes (Loi Eckert, Loi Hamon, Solvabilité 2 …). Celles-ci impactent fortement les acteurs du secteur qui doivent mener ces nouveaux chantiers de transformation de leurs offres, de leurs organisations et de leurs systèmes d’informations pour répondre aux nouvelles exigences tout en maîtrisant les délais d’adaptation et les coûts opérationnels engendrés.
Cette nécessité de se transformer est d’autant plus forte que la concurrence est de plus en plus exacerbée sur le secteur de l’assurance, notamment avec l’apparition des nouveaux acteurs 100% digitaux (AssurTech, Gafa).
Dans ce contexte, l’optimisation de la relation et de l’expérience client devient rapidement un enjeu vital. Le secteur de l’assurance doit s’adapter à l’évolution des comportements de ses clients qui ont parfaitement intégré le digital dans leur mode de consommation.
L’investissement dans les nouvelles technologiques et la digitalisation sont donc des défis supplémentaires et inévitables.
Toutes ces mutations conduisent les entreprises du secteur de l’Assurance à se moderniser, à travers l’optimisation de leurs processus et le développement de nouveaux modèles économiques.